L’accablante vérité
J’accuse le Président du Conseil Général d’avoir voulu implanté sur le département une unité de thermolyse en connaissant pertinemment les conséquences désastreuses, sur la population et l’environnement, que pouvaient représenter pareille installation (fuite de gaz hautement toxique). J’ai pu interrompre, avec des amis, son funeste projet !
J’accuse le Président du Conseil Général de graves irrégularités au Conseil Général. C’est l’objet de mon dépôt de plainte pour prise illégale d’intérêt, dans le dossier départemental de l’eau.
J’accuse le Président du Conseil Général de vouloir, avec son SYDED, s’accaparer en toute illégalité l’intégralité de la production d’eau du département. Fait confirmé par les récents propos du Président du SYDED dans un hebdomadaire lotois : « Dorénavant, la totalité des captages est placée sous l’autorité du SYDED ».
J’accuse le Président du Conseil Général d’occulter, volontairement la dénomination juridique de son SYDED, en n’évoquant qu’une notion de "syndicat", alors qu’il s’agit d’un E.P.I.C (Etablissement Public Industriel et Commercial). Ceci pour ne pas faire apparaître le terme commercial, un peu trop dérangeant, pour l’obtention de subventions du Conseil Général, et endormir ainsi les municipalités et les administrés avec des propos socialisants d’équité, d’égalité, d’uniformisation du prix de l’eau……...
J’accuse le Président du Conseil Général de concurrence déloyale avec son SYDED. Cet E.P.I.C est subventionné par le département avec l’argent des contribuables, et étend ses compétences grâce aux votes des conseillers généraux.
J’accuse le Président du Conseil Général de concurrence déloyale avec la création de la S.E.M (Société Economie Mixte) créée avec des capitaux du Conseil Général et de Banques, pour se substituer aux intervenants privés et aux associations ADMR, asphyxiant ainsi les structures associatives et mettant en difficulté prestataires de services et utilisateurs ; Le Conseil Général devient le prescripteur, l’intervenant et le payeur : du jamais vu !
J’accuse le Président du Conseil Général d’avoir fait financer par le département une route d’accès à son domicile, prétextant la nécessité de l’aménagement routier de la Combe d’Arnis, officiellement pour rejoindre la route de Flaujac-Poujols au rond point de La Beyne ce qui, à n’en pas douter, est d’une importance stratégique cruciale pour le Lot !
J’accuse le Président du Conseil Général d’avoir fait effectuer, pour causes électorales, la réfection de la route de Toulouse entre Saint Georges et le rond point de La Beyne (400 000€), sachant que la Mairie, chargée des trottoirs, n’a plus les moyens financiers de finaliser cette opération et que les travaux de goudronnage se réalisent, en principe, en période chaude pour une meilleure adhérence du revêtement. Il fallait bien qu’il montre une action pour son canton.
Chèrement payée sa propagande électorale avec comme résultante des trottoirs recouverts de castine, impraticables pour les fauteuils roulants, poussettes et autres systèmes roulants. Quant à l’esthétique …… un chantier pas fini !
J’accuse le Président du Conseil Général d’avoir volontairement desservi son département par l’octroi de sommes considérables pour développer des départements voisins (aérodrome de Brive et T.G.V Montauban/Bordeaux/Paris, au détriment du réseau ferroviaire lotois). Argent prélevé sur nos impôts et initialement destiné au développement lotois.
J’accuse le Président du Conseil Général, pour assouvir sa mégalomanie, d’avoir impulsé l’irresponsable construction de la maison du Conseil Général à Saint-Céré (8 millions d’euros). Dépense inutile puisqu’en 2014 , les Conseillers Généraux seront remplacés par des Conseillers territoriaux.
J’accuse le Président du Conseil Général d’avoir volontairement sacrifié le désenclavement du nord du département, économiquement indispensable, sur l’autel des intérêts économiques de la Corrèze et de son Président P.S.
J’accuse le Président du Conseil Général, Conseiller Général du canton Cahors Sud, de se servir, comme tremplin, de son statut d’élu pour accéder à la gouvernance départementale et s’accaparer, avec son SYDED, des richesses départementales et accroître ainsi son hégémonie et son pouvoir.
Lucien Blanc